Une paire de grandes appliques à deux lumières en bronze doré
d’époque Régence, vers 1718
Hauteur totale : 62 cm. Hauteur du fut : 57 cm. Largeur : 34 cm.
Provenance :
Beaussant Lefèvre, Drouot, Paris, le 8 avril 2011, lot 138
Galerie Perrin, Paris
Bibliographie :
J.Charles-Gaffiot, Charles-Alexandre de Lorraine, un prince en sa maison, Puteaux, 2012, pp. 256-258 (ill.)
Bibliographie comparative :
H.Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, vol. I, Munich, 1986, p. 64, no. 1.9.14.
M.Chiarini et S. Padovani (eds.), Gli appartamenti Reali di Palazzo Pitti. Una reggia per tre dinastie: Medici, Lorena e Savoia tra Granducato e Regno d’Italia, Florence, 1993, p. 296, no. XIII.17.
Une publication récente donne ces appliques à l’ameublement des résidences royales de Nancy par le duc Léopold 1er de Lorraine (1679-1729) (voir Charles-Gaffiot, op. cit., pp. 256-258). Le palais Pitti à Florence, Italie, possède dans ses collections des appliques très proches qui furent achetées par le duc, qui après un séjour à Paris fit en 1718 quelques commandes au bronzier Parisien Prieur et au marchand Royer. Après la cession du duché de Lorraine en 1737, ces appliques figurèrent parmi les objets d’art transférés par la famille de Habsbourg-Lorraine dans sa nouvelle propriété du grand-duché de Toscane. On en trouve d’ailleurs la trace dans l’inventaire des biens des Lorraine, rédigé en 1743 (ASF, Guardaroba Medicea 1462, c.103). Ces bras de lumière ont conservé leur destinée royale puisqu’ils figurent encore dans le cabinet du Roi au Palais Pitti (invs. 13114-15, illustrées dans Chiarini et Padovani, op. cit., no. XIII.17)
D’autres appliques similaires ont appartenu aux rois de Bavière. Elles figurent dans l’antichambre et dans la Chambre du Roi à la Résidence de Munich, ainsi qu’au château de Nymphenburg (Ottomeyer et Pröschel, op. cit., no. 1.9.14).
(Restaurations aux feuillages de la base)