Une pendule vase à cercles tournants signée Courieult à Paris

Une pendule vase à cercles tournants signée Courieult à Paris,
en bronze ciselé, doré et marbre vert Antique
de la fin l’époque Louis XV – vers 1770
 

La caisse de Jean-Baptiste Gaulier

Gabriel Courieult, reçu maître le 03 septembre 1767

 

Hauteur : 40,5 cm                             Largeur : 17,5 cm                         Profondeur : 17, 5 cm

 

Mouvement rectangulaire portant gravé la signature, échappement à ancre à recul, suspension à fil du balancier, sonnerie au passage des heures et des demies avec roue de compte sur la platine arrière. Les cercles tournants en bronze doré, ornés de cartouches en émail à chiffres Romains pour les heures et Arabes pour les minutes. Index fixe en forme de dard, en acier bleui.

A l’amortissement une pomme de pin pose sur un vase ovoïde à cordages et canaux. Il présente des guirlandes de feuilles de chêne placées entre les anses ornées de feuilles d’acanthe se terminant par des masques de faune. Les cercles tournants s’inscrivent dans le corps du vase, qui pose par un piédouche à canaux et tore d’oves sur une base carrée. Un serpent enroulé indique l’heure avec son dart. L’ensemble pose sur un socle à pans coupés orné de pilastres cannelés, frise de feuilles d’acanthe et cordages. A toutes faces quatre plaques ovales en marbre vert Antique s’inscrivent dans des médaillons à frises d’entrelacs et perles. La base est encadrée d’une frise d’ove et présente aux angles des rosaces.

 

Provenance : 

Vassy & Jalenques, Clermont-Ferrand le 18 juin 2005 lot N°40

Madame Bert

 

Bibliographie :

« Les plus belles pendules Françaises » par Giacomo et Aurélie Wannenes, Editions Polistampa 2013 décrite et reproduite page 259

 

Bibliographie comparative :

Pour des pendules similaires :

Musée du Louvre. Elle possède des plaques ovales en cuivre peint représentant des scènes de genre, le mouvement est anonyme. Elle proviendrait des collections du Comte d’Orsay en son hôtel rue de Varenne. « Les bronzes d’ameublement du Louvre » par Daniel Alcouffe, Anne Dion-Tenenbaum et Gérard Mabille. Editions Faton 2004 page 136 N°63.

Portant des plaques en porcelaine de Sèvres, elle aurait été livrée par le Marchand Mercier Poirier à Madame du Barry le 18 Novembre 1768. Elle est publiée par Svend Eriksen, « Early Neo- Classicism In France » 1974 pages 347,348 N°197.