Une paire de tableaux par Thomas Compigné représentant le château de Choisy
Une paire de tableaux par Thomas Compigné représentant le château de Choisy
en feuille d’étain estampée, gravée, dorée, argentée et peinte
du début de l’époque Louis XVI – vers 1775
L’un inscrit au dos au XVIIIe siècle :
« Vu de Choisy le Roy du côté de l’embarcadère. Fait sur le tour, dans la fabrique du Sr Compigné rue Greneta, au Roy David. N°21 »
L’autre inscrit au dos postérieurement :
« Château de Choisy le Roy après le dédoublement des façades entourant la cour d’honneur qui fut exécutée en 1752 par Louis XV »
Hauteur de vues : 13 cm Largeur des vues : 17 cm
Provenance :
Vente Christie’s Monaco, le 21 juin 1998, lot 584
Ancienne collection Safra
Bibliographie comparative :
Compigné, peintre et tabletier du Roy, cat. exp. Grasse, Villa Musée Fragonard, de juin à juillet 1991.
A.Semail, « Les ‘Compignés’ et leurs créateurs », Plaisir de France, no. 427 (mars 1975), pp. 25-31.
Vente Sotheby’s Monaco, le 18 juin 1994, lot 137.
Thomas Compigné :
Marchand tabletier privilégié suivant la cour, Thomas Compigné exécuta ainsi de précieux tableaux : notamment des vues de paysages, de ports, de résidences Princières et Royales.
En 1766 ses tableaux sont décrits de la manière suivante :
« La peinture est actuellement unie à la sculpture, sur fond d’écaille ou de composition amalgamée en or de couleur. De prés, de loin, au jour, à la lumière, ces tableaux font également un grand effet par le mélange, l’assortiment et la transparence des couleurs que l’artiste y sait employer. »
En 1777 l’Almanach Dauphin répertoriant les principaux marchands et artisans de France présentait Compigné, tabletier du roi, comme l’un des plus fameux et poursuit :
« Cet habile artiste vient d’exécuter de nouvelles tabatières en camayeu travaillées au tour, sur lesquelles sont sculptées en relief des perspectives de paysages et châteaux, conformément aux dessins qui lui sont remis pour modèle »
Ces vues restent les seuls témoignages de certains châteaux dont plusieurs ont été détruits, dont celui de Choisy Le Roy.