Pendule aux trois amours, modèle de Saint-Germain

pendule ancienne

Une pendule en bronze ciselé et doré,
le cadran signé Ferdinand Berthoud, le mouvement signé Ferdinand Berthoud
à Paris,
d’époque Louis XV, vers 1755-1760

Modèle du bronzier, Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791)
Ferdinand Berthoud (1727-1807)

Hauteur : 53 cm    Largeur : 32 cm    Profondeur : 19 cm

 

Cadran en émail portant la signature avec les chiffres Romains pour les heures et Arabes pour les minutes. Aiguilles en laiton découpées, gravées et dorées. Mouvement rond portant gravé la signature, échappement à ancre à recul, suspension à fil du balancier, sonnerie au passage des heures et des demies avec roue de compte sur la platine arrière.

 

Bibliographie comparative :

Peu d’exemplaires de ce modèle sont connus :
– Une signée aussi par Berthoud illustrée dans P. Heuer & K. Maurice, Europäische Pendeluhren, Munich : Callwey, 1988, p. 27, No 23
– Une signée par Julien Le Roy reproduite dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris : Editions de l’Amateur, 1997, p. 119Cardinal, Ferdinand Berthoud, 1727-1807, horloger mécanicien du Roi et de la Marine, La Chaux-de-Fonds : Musée international d’horlogerie, 1984.

Ferdinand Berthoud (1727-1807, maître le 31 décembre 1753) :
Ses premiers travaux théoriques, une pendule à équation, furent approuvés par l’Académie des Sciences en 1752. Deux ans plus tard, elle récompensait une nouvelle pendule et une montre a équation. La même année, Berthoud déposa ses premières conclusions concernant les horloges marines à l’étude desquelles il devait désormais se consacrer. Le 24 juillet 1763, il devient Horloger Mécanicien de Sa Majesté et de la Marine ayant l’inspection de la construction des Horloges Marines et Louis XV lui accorde une pension de 6.000 livres pour l’impression du Traité des Horloges Marines.