Régulateur en forme d’architecture, vitré à toutes faces,

Pendule ancienne

Régulateur en forme d’architecture, vitré à toutes faces,
en bronze ciselé et doré, à deux tons d’or, Jaune et rose,
le cadran signé à Paris, l’émail signé par l’émailleur G. Merlet,
à indication du quantième et secondes au centre
d’époque Louis XVI-vers 1785 -1790

 

Hauteur : 52,4 cm                               Largeur : 31,4 cm                            Profondeur : 17,6 cm

 

Cadran en émail, avec les chiffres Romains pour les heures et Arabes pour les quarts et l’indication du quantième. Aiguilles en laiton gravées et dorées, mouvement rond, échappement à chevilles, suspension à couteau du balancier gril, sonnerie au passage des heures et des demies avec roue de compte sur la platine arrière.

 

Provenance :

Rieunier Bailly Pommery, Drouot le 12 décembre 1997 lot N°118 adjugé 29.574€

 

Bibliographie :

« Les plus belles pendules Françaises » par Giacomo et Aurélie Wannenes, Editions Polistampa 2013 décrite et reproduite page 293

 

Bibliographie comparative :

Des régulateurs similaires sont actuellement connus :

Signé de Lepaute à paris, cadran à indication du quantième et phases de lunes.

Livré le 1er Frimaire An XIII  (22 Novembre 1804) pour le cabinet de l’Empereur au Palais de Fontainebleau. Décrit et reproduit dans « Pendules et bronzes d’ameublement entrés sous le Premier Empire » Musée national du Château de Fontainebleau, par Jean-Pierre Samoyault, réunion des Musées Nationaux, 1989, Page 66 N°27.

 

Le cadran signé à Paris, l’émail signé de l’émailleur Dubuisson à indication du quantième et secondes au centre. Echappement à chevilles, suspension à couteau du balancier gril,

d’époque Louis XVI. (Ancienne collection Pascal Izarn )

 

Le cadran signé de Kinable à indication du quantième et secondes au centre, décrit et reproduit dans « Encyclopédie de La Pendule Française » par Pierre Kjellberg, Page 325, D.

 

MERLET, Georges-Adrien

Georges-Adrien Merlet est l’une des meilleurs émailleurs parisiens du 18 e siècle, confrère et concurrent de Joseph Coteau, Barbichon et d’Etienne Gobin, dit Dubuisson.

Ses œuvres les plus connues incluent des cadrans de pendules à décors, notamment de pendules squelette, qu’il signe habituellement « G Merlet » ou « GM »

Il collabore notamment sur des pendules avec les bronziers Jean-André Reiche et Claude Galle ainsi que le marchand-mercier Dominique Daguerre.

Il travaille avec de nombreux horlogers tels que Renacle-Nicolas Sotiau, Charles-Guillaume Hautemanière dit Manière, Jacques-Thomas Bréant, Lepaute, Robert Robin, Laurent Ridel, Pierre-Claude Raguet-Lépine et Nicolas-Aléxandre Folin.