Une pendule au taureau symbolisant « l’enlèvement d’Europe »

Pendule ancienne

Une pendule au taureau symbolisant « l’enlèvement d’Europe »
en bronze ciselé, doré et patiné, signé Osmond,
le cadran signé Gille l’Aîné à Paris,
d’époque Louis XV vers 1755-1760

 Elle pose sur une base associée en bois laqué vermillon, estampillée Saint-Germain,
ornée de sa monture en bronze ciselé et doré d’époque Louis XV

Hauteur de la pendule avec la base : 55,5 cm  Largeur : 44,5 cm                Profondeur : 31 cm

Hauteur de la pendule seule : 46 cm                Largeur : 36 cm                  Profondeur : 21,5 cm

 

Cadran en émail portant la signature avec les chiffres Romains pour les heures et Arabes pour les minutes. Aiguilles en laiton découpées, gravées et dorées. Mouvement rond, échappement à ancre à recul, suspension à fil du balancier, sonnerie au passage des heures et des demies avec roue de compte sur la platine arrière.

 

A l’amortissement Europe est assise sur une draperie et pose sur le tambour du mouvement placé au centre de la composition. Elle soulève de ses deux mains des guirlandes de fleurs et feuillages dont une s’enroule sur les cornes de l’animal. Il est porté par un taureau traité en bronze patiné. Il pose sur une terrasse rocaille, à coquille, feuillages d’acanthe noués par un ruban, tronc d’arbre et joncs. De part et d’autre sont assises deux nymphes, l’une tenant la guirlande de fleurs soulevée par Europe, l’autre, d’une main  tenant une patte et de l’autre caressant le museau de l’animal.

 

Bibliographie :

« Les plus belles pendules Françaises » par Giacomo et Aurélie Wannenes, Editions Polistampa 2013, décrite et reproduite page 89.

 

Bibliographie comparative :

Pour des pendules identiques  par Osmond.

Le mouvement Anglais (rapporté) signé de Vulliamy London, le bronze signé Osmond, posant sur un socle contenant un carillon, collections Royales Anglaises, « Royal Clocks » The British Monarchy & itsTimekeepers 1300-1900, par Cedric Jagger, Editions Robert Hale London, 1983 décrite et reproduite pages 140 et 141.

Le cadran signé de Frédéric Duval à Paris, le bronze signé Osmond, « L’Encyclopédie de la Pendule Française » par Pierre Kjellberg, les éditions de l’amateur, 1997 décrite et reproduite, pages 132 et 133.

 

Pour des pendules similaires :

Le cadran signé d’Etienne Le Noir à Paris, attribuée à Osmond, « European Clocks In The J. Paul Getty Museum » Los Angeles 1996, décrite et reproduite pages 102 à 107 N°XIV.

Le cadran signé d’ Henry Blondel à Paris, collection de Madame Polès, sa vente, Galerie Georges Petit, les 22, 23 et 24 Juin 1927, Lot N° 192.

 

Gille, Pierre 1er François, dit Gille l’Aîné  (1690-1765)

Reçu Maître le 4 janvier 1746

Produisit un grand nombre de pendules placées dans des caisses à personnages et fleurs de porcelaine. Travailla notablement pour le service  d’Auguste II de Saxe, ainsi que pour le comte von Brülh et le prince de Condé.

 

Gille, Pierre II dit Gille l’Aîné fils, puis Gille l’Aîné (1723-1784)

Reçu Maître le 18 novembre 1746

Fils de Pierre 1er, travailla avec son père, puis dirigea un atelier indépendant sous le nom de Gille l’Aîné fils. A la mort de son père reprit la signature Gille l’Aîné.

 

Robert Osmond (1711-1789)

Reçu Maître en 1746

 

Jean- Joseph de Saint-Germain (1719-1791)

Reçu Maître fondeur le 15 juillet 1748 « par arrêt du conseil d’Etat du Roy »