Une pendule avec une allégorie de l’eau en bronze ciselé et doré,
signée de Saint-Germain, le cadran et le mouvement signés Lepaute H du Roi à Paris,
d’époque Louis XV, vers 1750-1755
Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791), bronzier
Hauteur : 50 cm Largeur : 36,5 cm Profondeur : 20,5 cm
Cadran en émail portant la signature avec les chiffres Romains pour les heures et Arabes pour les minutes. Aiguilles en laiton découpées, gravées et dorées. Mouvement rond portant gravé la signature et le N°1085, échappement du Chevalier de Béthune, suspension à fil du balancier, sonnerie au passage des heures et des demies avec roue de compte sur la platine arrière.
A l’amortissement un amour est allongé sur des roseaux, la main gauche posée sur un vase figurant une source, la main droite tendue soufflant dans une trompe. Le mouvement s’inscrit au centre de la composition, entouré par des joncs et volutes. Sous celui – ci un ruban noué maintient un coquillage orné de feuillages d’acanthes, gouvernail et trident. Les quatre angles en console de la pendule sont portés par quatre dauphins. Ils posent sur un socle mouvementé à feuilles d’acanthe et rocaille orné en son centre d’un large cartouche.
Bibliographie comparative :
Une pendule identique, signée Chevrau à Paris, est reproduite et décrite dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 128, N° 2.8.16
Une autre pendule identique, vente Christie’s Londres le 24 juin 1971, lot N° 36, ancienne collection d’Anna Thompson Dodge, épouse du magnat de l’automobile, dont une partie de ses collections est entrée au Detroit Museum of Arts.
Une pendule similaire réalisée plus tardivement vers 1760-1765 signée Alexis Huau à Paris (l’amour est remplacé par un vase à la grecque) vente à Versailles, Mes Martin et Desbenoit, le 29 mai 1983, reproduite et décrite au catalogue, lot N° 131. Puis collection Maurice Ségoura, Biennale de Monaco, 1983.