Page 34 - catalogue 2017
P. 34
PAirE DE GrAnDS BOUGEOirS ATTriBUES A PiErrE GOUTHiErE
A PAir OF lArGE cAnDlESTicKS ATTriBUTED TO PiErrE GOUTHiErE
Bronze doré de la fin de l’époque Louis XV, vers 1765-1770
Hauteur : 35 cm. (13 ¾ in.) Diamètre : 16 cm. (16.5 in.)
Provenance :
Sir richard Wallace (1818-1890) 2, rue laffitte, Paris
légués par lady Wallace (1819-1897) à
Sir John Murray-Scott (1847-1912), enregistrés dans un inventaire après décès en 1912
légués par Murray-Scott à Victoria, lady Sackville qui les a vendus à Jacques Seligmann avec des meubles et objets d’art
provenant de la rue laffitte
collection privée Suisse, acquise auprès du marchand parisien, Paul Selz en 1939
Bibliographie :
P. Hughes, The Wallace Collection: Catalogue of the Furniture, vol. iii, london, 1996, pp. 1545-1546, fig. 6 (illustré dans
l’antichambre de la rue laffitte)
Bibliographie comparative :
P. Verlet, Les Bronzes dorés français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p. 130, fig. 227
n. Goodison, Matthew Boulton: Ormolu, london, 2002, pp. 66-67, 187-189, 390, figs. 16, 133-138
c. Vignon and c. Baulez, Pierre Gouthière, Virtuoso Gilder at the French Court, new York, 2016, pp. 216-217, 322, no. 20
On connait plusieurs bougeoirs de ce modèle :
Une paire vendue christie’s londres, collection raphael, 18 mai 1927, lot 109
Vente Hôtel Drouot, Paris, le 11 juin 1986. Sur le socle de l’un est gravé « Goutier, cizeleur doreur, quai Peltier » (reproduit
Vignon & Baulez, op. cit., p. 217)
Sur un autre « Gouttier, siseleur, doreur du roy. Quay Peltier »
Quatre flambeaux de ce modèle, attribués à Gouthière au XViiième siècle, furent adjugés en 1778 à un acquéreur nommé
léger (ou légère) pour 720 livres à la vente après décès des collections de madame de langeac. Quatre flambeaux
similaires si non les mêmes, se trouvaient l’année précédente chez son amant, louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin,
ministre de louis XV. ces exemplaires n’étaient probablement pas signés, autrement les auteurs du catalogue de vente de
madame langeac et l’inventaire de la Vrillière auraient pris le soin de mentionner cette rare particularité. (Vignon & Baulez,
op. cit. p. 216). Deux de ces quatre bougeoirs faisaient partie de la collection de Karl lagerfeld, vente christie’s Monaco,
le 28-29 avril 2000, lot 32 (anciennement duc de Talleyrand, château de Valencay).
ils correspondent au style à la grecque des années 1765-1770 diffusé par les ornemanistes comme Jean-François de
neufforge (1714-1791).
Pierre Gouthière (1732-1813)
Dans le récent ouvrage faisant autorité sur Pierre Gouthière, les auteurs charlotte Vignon et christian Baulez écrivent :
Il fut sans l’ombre d’un doute l’un des plus grands artistes du XVIIIème siècle français dans le domaine des arts décoratifs.
« Ciseleur et doreur sur tous métaux » de son vivant, Gouthière fut très célèbre. Il travailla presque exclusivement pour une
clientèle d’hommes et de femmes puissants et immensément riches, qui lui demandaient d’exécuter des objets extravagants de
luxe et d’exubérance, faisant l’objet de commandes exclusives. (p. 17)
Sa clientèle fut d’abord la cour, ou tout au moins cette frange fortunée de la cour qui défrayait la chronique par son train de vie
dispendieux. Avant même les personnes, il y avait une administration : celle des « Menus-Plaisirs et Affaires de la chambre du
roi » (p. 25)
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A PAir OF lArGE cAnDlESTicKS ATTriBUTED TO PiErrE GOUTHiErE
Bronze doré de la fin de l’époque Louis XV, vers 1765-1770
Hauteur : 35 cm. (13 ¾ in.) Diamètre : 16 cm. (16.5 in.)
Provenance :
Sir richard Wallace (1818-1890) 2, rue laffitte, Paris
légués par lady Wallace (1819-1897) à
Sir John Murray-Scott (1847-1912), enregistrés dans un inventaire après décès en 1912
légués par Murray-Scott à Victoria, lady Sackville qui les a vendus à Jacques Seligmann avec des meubles et objets d’art
provenant de la rue laffitte
collection privée Suisse, acquise auprès du marchand parisien, Paul Selz en 1939
Bibliographie :
P. Hughes, The Wallace Collection: Catalogue of the Furniture, vol. iii, london, 1996, pp. 1545-1546, fig. 6 (illustré dans
l’antichambre de la rue laffitte)
Bibliographie comparative :
P. Verlet, Les Bronzes dorés français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p. 130, fig. 227
n. Goodison, Matthew Boulton: Ormolu, london, 2002, pp. 66-67, 187-189, 390, figs. 16, 133-138
c. Vignon and c. Baulez, Pierre Gouthière, Virtuoso Gilder at the French Court, new York, 2016, pp. 216-217, 322, no. 20
On connait plusieurs bougeoirs de ce modèle :
Une paire vendue christie’s londres, collection raphael, 18 mai 1927, lot 109
Vente Hôtel Drouot, Paris, le 11 juin 1986. Sur le socle de l’un est gravé « Goutier, cizeleur doreur, quai Peltier » (reproduit
Vignon & Baulez, op. cit., p. 217)
Sur un autre « Gouttier, siseleur, doreur du roy. Quay Peltier »
Quatre flambeaux de ce modèle, attribués à Gouthière au XViiième siècle, furent adjugés en 1778 à un acquéreur nommé
léger (ou légère) pour 720 livres à la vente après décès des collections de madame de langeac. Quatre flambeaux
similaires si non les mêmes, se trouvaient l’année précédente chez son amant, louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin,
ministre de louis XV. ces exemplaires n’étaient probablement pas signés, autrement les auteurs du catalogue de vente de
madame langeac et l’inventaire de la Vrillière auraient pris le soin de mentionner cette rare particularité. (Vignon & Baulez,
op. cit. p. 216). Deux de ces quatre bougeoirs faisaient partie de la collection de Karl lagerfeld, vente christie’s Monaco,
le 28-29 avril 2000, lot 32 (anciennement duc de Talleyrand, château de Valencay).
ils correspondent au style à la grecque des années 1765-1770 diffusé par les ornemanistes comme Jean-François de
neufforge (1714-1791).
Pierre Gouthière (1732-1813)
Dans le récent ouvrage faisant autorité sur Pierre Gouthière, les auteurs charlotte Vignon et christian Baulez écrivent :
Il fut sans l’ombre d’un doute l’un des plus grands artistes du XVIIIème siècle français dans le domaine des arts décoratifs.
« Ciseleur et doreur sur tous métaux » de son vivant, Gouthière fut très célèbre. Il travailla presque exclusivement pour une
clientèle d’hommes et de femmes puissants et immensément riches, qui lui demandaient d’exécuter des objets extravagants de
luxe et d’exubérance, faisant l’objet de commandes exclusives. (p. 17)
Sa clientèle fut d’abord la cour, ou tout au moins cette frange fortunée de la cour qui défrayait la chronique par son train de vie
dispendieux. Avant même les personnes, il y avait une administration : celle des « Menus-Plaisirs et Affaires de la chambre du
roi » (p. 25)
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