Page 36 - catalogue 2019
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PenDule PYrAMiDe
A PYrAMiD MAnTel clocK
Bronze doré de la fin de l’époque Louis XV ou du début
de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775
Le cadran et le mouvement signés Mangeant à Paris
Hauteur : 59,5 cm. (23 ½ in.) largeur : 27,5 cm. (10 ¾ in.)
Profondeur : 16 cm. (6 ¼ in.)
cadran en émail portant la signature, avec les chiffres
romains pour les heures et Arabes pour les minutes,
aiguilles en argent, découpées, gravées et serties
d’hématites. Mouvement rond portant gravé la signature,
échappement à ancre à recul, suspension à fil du balancier,
sonnerie au passage des heures et des demies avec roue de
compte sur la platine arrière.
Provenance : Maurice Quentin de la Tour (1704-1788), Jacques-Laure Le Tonnelier,
Jacques-laure le Tonnelier, le bailli de Breteuil (1723-1785) bailli de Breteuil (1723-1785), n.d.. Pastel. 38 x 30 cm. Saint-Quentin,
Sa vente, M. le Brun, Paris, le 16 janvier 1786, lot 261 (402 musée Antoine lécuyer (inv. lT 38)
livres à Monsieur Hamon)
cette pendule est décrite dans l’inventaire après-décès du
bailli de Breteuil, rédigé le 31 août 1785 :
« Une pendule du nom de Mangeant à Paris a cadran d’email
doubles (sic) aiguille et demi-heures de marcassite »
on la retrouve par la suite dans le catalogue de sa vente en janvier 1786 :
« Bronze doré d’or moulu. 261 Une Pendule à sonnerie, par Mangeant à Paris : elle est formée d’obélisque à quatre pans
surmonté d’une sphère, posés sur sa base à rosasse & à quatre boules, élevée sur un socle à moulures enrichi d’une peau de
lion avec plinthe de marbre blanc soutenue de quatre griffes de lion. Hauteur 28 pouces, largeur 15 pouces. »
Bibliographie comparative :
Plusieurs modèles sont répertoriés.
Au Musée des Arts Décoratifs de Paris, le cadran signé de Charles Le Roy à Paris
Ancienne collection etienne lévy, Paris, le cadran signé de Lieutaud à Paris
Ancienne collection Bernard Steinitz, Paris, le cadran signé de Castagnet à Paris, reproduite dans Pierre Kjellberg,
Encyclopédie de la pendule Française, Paris, 1997, pp. 22-23
Ancienne collection d’André et lydie Hammel, le cadran signé de Nepveu à Paris, reproduite dans le catalogue de la
galerie Perrin, Paris, 2004, pp. 119-122
la lunette avant et arrière s’ouvre de bas en haut, d’une manière inhabituelle spécifique à ce modèle de pendule.
cette pendule faisait partie de la célèbre collection de Jacques-laure le Tonnelier, le bailli de Breteuil (1723-1785),
dont une grande partie avait été assemblée pendant son séjour à rome où il était ambassadeur de Malte auprès du
Saint-Siège de 1757 à 1777. il rentre ensuite à Paris où il a exercé les fonctions d’ambassadeur de Malte auprès de
la cour française jusqu’à sa mort en 1785. le catalogue de sa vente répertorie un ensemble extraordinaire de
peintures italiennes, de marbres précieux, de meubles et d’œuvres d’art.
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A PYrAMiD MAnTel clocK
Bronze doré de la fin de l’époque Louis XV ou du début
de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775
Le cadran et le mouvement signés Mangeant à Paris
Hauteur : 59,5 cm. (23 ½ in.) largeur : 27,5 cm. (10 ¾ in.)
Profondeur : 16 cm. (6 ¼ in.)
cadran en émail portant la signature, avec les chiffres
romains pour les heures et Arabes pour les minutes,
aiguilles en argent, découpées, gravées et serties
d’hématites. Mouvement rond portant gravé la signature,
échappement à ancre à recul, suspension à fil du balancier,
sonnerie au passage des heures et des demies avec roue de
compte sur la platine arrière.
Provenance : Maurice Quentin de la Tour (1704-1788), Jacques-Laure Le Tonnelier,
Jacques-laure le Tonnelier, le bailli de Breteuil (1723-1785) bailli de Breteuil (1723-1785), n.d.. Pastel. 38 x 30 cm. Saint-Quentin,
Sa vente, M. le Brun, Paris, le 16 janvier 1786, lot 261 (402 musée Antoine lécuyer (inv. lT 38)
livres à Monsieur Hamon)
cette pendule est décrite dans l’inventaire après-décès du
bailli de Breteuil, rédigé le 31 août 1785 :
« Une pendule du nom de Mangeant à Paris a cadran d’email
doubles (sic) aiguille et demi-heures de marcassite »
on la retrouve par la suite dans le catalogue de sa vente en janvier 1786 :
« Bronze doré d’or moulu. 261 Une Pendule à sonnerie, par Mangeant à Paris : elle est formée d’obélisque à quatre pans
surmonté d’une sphère, posés sur sa base à rosasse & à quatre boules, élevée sur un socle à moulures enrichi d’une peau de
lion avec plinthe de marbre blanc soutenue de quatre griffes de lion. Hauteur 28 pouces, largeur 15 pouces. »
Bibliographie comparative :
Plusieurs modèles sont répertoriés.
Au Musée des Arts Décoratifs de Paris, le cadran signé de Charles Le Roy à Paris
Ancienne collection etienne lévy, Paris, le cadran signé de Lieutaud à Paris
Ancienne collection Bernard Steinitz, Paris, le cadran signé de Castagnet à Paris, reproduite dans Pierre Kjellberg,
Encyclopédie de la pendule Française, Paris, 1997, pp. 22-23
Ancienne collection d’André et lydie Hammel, le cadran signé de Nepveu à Paris, reproduite dans le catalogue de la
galerie Perrin, Paris, 2004, pp. 119-122
la lunette avant et arrière s’ouvre de bas en haut, d’une manière inhabituelle spécifique à ce modèle de pendule.
cette pendule faisait partie de la célèbre collection de Jacques-laure le Tonnelier, le bailli de Breteuil (1723-1785),
dont une grande partie avait été assemblée pendant son séjour à rome où il était ambassadeur de Malte auprès du
Saint-Siège de 1757 à 1777. il rentre ensuite à Paris où il a exercé les fonctions d’ambassadeur de Malte auprès de
la cour française jusqu’à sa mort en 1785. le catalogue de sa vente répertorie un ensemble extraordinaire de
peintures italiennes, de marbres précieux, de meubles et d’œuvres d’art.
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