Page 21 - catalogue 2025
P. 21
paire de vases monumentaux en granit rose montés en bronze
doré, posés sur ses colonnes en granit rose du début de l’époque
Louis XVI – vers 1770-1775
Un vase avec tous les bronzes dorés du début de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775
L’autre avec les guirlandes de laurier du début de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775,
les autres bronzes rapportés au XIXe siècle
Les contre-socle des colonnes en marbre noir ornés d’un tore de laurier en bronze doré
du début du XIXe siècle
Hauteur totale : 190 cm Largeur des vases : 54 cm
Provenance :
Galerie J. Kugel, Paris, 2007
Collection Al Thani, Hôtel Lambert, vente Sotheby’s Paris, le 11 octobre 2022, lot N°83
Bibliographie :
J.-L. Gaillemin, Antiquaires. The Finest Antique Dealers in Paris, New York, 2000, pp. 86-
87.
Bibliographie comparative:
H. Ottomeyer and P. Pröschel, Vergoldete Bronzen: Die Bronzearbeiten des Spätbarock und
Klassizimus, Munich, 1986, volume I, page173-3.5.5
P. Kjellberg, Objets montés du Moyen-Âge à nos jours, Paris, 2000
C. Baulez, 'Le marquis de Marigny, le comte d’Angiviller et le goût des amateurs de porphyre
à Paris au XVIIIe siècle', in Porphyre, la pierre pourpre des Ptolémées aux Bonaparte, exh.
cat., Paris, Musée du Louvre, 2003, pp. 152-162.
L'intérêt pour l'association du bronze doré et des pierres dures, culmine sous l'époque Louis
XVI. Les pierres datant de l'Antiquité, comme le porphyre et le granit Egyptien sont trés
recherchés par les amateurs, comme le duc d'Aumont. Il dirige “les Menus-Plaisirs du Roi”
l'organisme officiel chargé des cérémonies et des festivités de la cour, qui aura une influence
majeure sur les arts décoratifs. Mais les coûts et les difficultées rencontrées pour se procurer
des pierres Antique ont conduit les Menus-Plaisirs à rechercher des sources locales, en 1768
des filons ont été découverts prés de Remiremont dans les Vosges.
Le duc d'Aumont commanda à l'architecte François-Joseph Bélanger plusieurs dizaines de
dessins qui devaient servir au doreur Piere Gouthière selon un marché passé contactuellement
le 19 novembre 1770 entre le bronzier et son noble commanditaire. En 1774 il présenta un
traité manuscrit sur les marbres antiques “considérés tant à l'égard de leur formation que
relativement à la manière de les travailler et aux lieux ou ils se rencontrent”
doré, posés sur ses colonnes en granit rose du début de l’époque
Louis XVI – vers 1770-1775
Un vase avec tous les bronzes dorés du début de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775
L’autre avec les guirlandes de laurier du début de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775,
les autres bronzes rapportés au XIXe siècle
Les contre-socle des colonnes en marbre noir ornés d’un tore de laurier en bronze doré
du début du XIXe siècle
Hauteur totale : 190 cm Largeur des vases : 54 cm
Provenance :
Galerie J. Kugel, Paris, 2007
Collection Al Thani, Hôtel Lambert, vente Sotheby’s Paris, le 11 octobre 2022, lot N°83
Bibliographie :
J.-L. Gaillemin, Antiquaires. The Finest Antique Dealers in Paris, New York, 2000, pp. 86-
87.
Bibliographie comparative:
H. Ottomeyer and P. Pröschel, Vergoldete Bronzen: Die Bronzearbeiten des Spätbarock und
Klassizimus, Munich, 1986, volume I, page173-3.5.5
P. Kjellberg, Objets montés du Moyen-Âge à nos jours, Paris, 2000
C. Baulez, 'Le marquis de Marigny, le comte d’Angiviller et le goût des amateurs de porphyre
à Paris au XVIIIe siècle', in Porphyre, la pierre pourpre des Ptolémées aux Bonaparte, exh.
cat., Paris, Musée du Louvre, 2003, pp. 152-162.
L'intérêt pour l'association du bronze doré et des pierres dures, culmine sous l'époque Louis
XVI. Les pierres datant de l'Antiquité, comme le porphyre et le granit Egyptien sont trés
recherchés par les amateurs, comme le duc d'Aumont. Il dirige “les Menus-Plaisirs du Roi”
l'organisme officiel chargé des cérémonies et des festivités de la cour, qui aura une influence
majeure sur les arts décoratifs. Mais les coûts et les difficultées rencontrées pour se procurer
des pierres Antique ont conduit les Menus-Plaisirs à rechercher des sources locales, en 1768
des filons ont été découverts prés de Remiremont dans les Vosges.
Le duc d'Aumont commanda à l'architecte François-Joseph Bélanger plusieurs dizaines de
dessins qui devaient servir au doreur Piere Gouthière selon un marché passé contactuellement
le 19 novembre 1770 entre le bronzier et son noble commanditaire. En 1774 il présenta un
traité manuscrit sur les marbres antiques “considérés tant à l'égard de leur formation que
relativement à la manière de les travailler et aux lieux ou ils se rencontrent”

