Page 11 - catalogue 2025
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est intéressant de noter, que des deux coupes ne figurent pas dans le contrat de vente
passé en 1779 entre la marquise de Beringhen et le marquis de Vassé, ces superbes
pièces furent probablement acquises chez un grand marchand-mercier parisien peu après
leur fabrication dans les années 1785.
De goût arabesque, il est tentant de rapprocher l’inventivité et l’originalité de ces
pièces des fabrications du grand marchand Dominique Daguerre (vers 1740-1796),
installé rue Saint-Honoré à Paris. Ce dernier collabora avec les plus grands bronziers de
son temps parmi lesquels figuraient l’atelier de François Rémond (1747-1812), celui de
Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) et d’autres aujourd’hui tombés dans l’oubli.
Vincent Bastien. Docteur en Histoire de l’art
passé en 1779 entre la marquise de Beringhen et le marquis de Vassé, ces superbes
pièces furent probablement acquises chez un grand marchand-mercier parisien peu après
leur fabrication dans les années 1785.
De goût arabesque, il est tentant de rapprocher l’inventivité et l’originalité de ces
pièces des fabrications du grand marchand Dominique Daguerre (vers 1740-1796),
installé rue Saint-Honoré à Paris. Ce dernier collabora avec les plus grands bronziers de
son temps parmi lesquels figuraient l’atelier de François Rémond (1747-1812), celui de
Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) et d’autres aujourd’hui tombés dans l’oubli.
Vincent Bastien. Docteur en Histoire de l’art

