Page 13 - catalogue 2025
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re de coupes en agate ornées d'une monture en bronze doré à
têtes de griffons d'époque Louis XVI – vers 1785

Hauteur : 13,8 cm Largeur : 11 cm Profondeur : 9 cm

Paire deLcaorgueupredsesecnouapegsa:t1e1,o5rcnmées d'Purnofeonmdeourndteusrceouepnes b: 7r,5oncmze doré à

Chaque coupteêotveasledeen aggraitfefeosnt bsordd'ééepdo’uqnuraengLdoeupiesrleXs,VquIe–quvaterersgr1if7fo8n5s pincent avec

leur bec tout en maintenant des chaînes. Les têtes sont supportées par une tige moulurée à

enHraoutleumre:n1ts3,,8decmfeuillages d'acantheL, aertgdeeurp:e1ti1tscrminceaux contenant desProsfoetntdeseudre: f9lecumrs,

terminés par dLeasrgpeauttredseàsgcroiuffpeess. L: ’1e1n,s5ecmmble reposPerosufornudneeubr adseesocvoouïpdeese:n7r,i5chcime en son centre

d'une rosace et de quatre ressauts rectangulaires, le tout orné à toutes faces de grattoirs posé sur

Cquhaatqreuepectoitusppeieodvsalteouernnéasg.ate est bordée d’un rang de perles, que quatre griffons pincent avec

leur bec tout en maintenant des chaînes. Les têtes sont supportées par une tige moulurée à

eBnirboullieomgernatsp, dheiefeuCilolamgespda'arcaatnitvhee, e:t de petits rinceaux contenant des rosettes de fleurs,

terminés par des pattes à griffes. L’ensemble repose sur une base ovoïde enrichie en son centre

qdD2'u0u.a0nAt4erl,ecrpooppuse.aftif2ctee5s,2epA-ti2.ed6dDe3siq.otuonau-tTrrneeénrsee.nssbaauutms reetctGan. Mgualabiirleles,, LleetsoBurtoonrnzeésàdt'oaumteeusbfalecmesendtedguraLttoouivrsrep,oDséijosunr,

BAuibXlVioIIgIre saièpchlei,eceCs oobmjetps raarraesteivt peré:cieux ont toujours correspondu au goût des princes

eSdD2ué0o.tr0uAeo4srlpm,cléepoiespnun.arfèsfn2e,gt5,dn2dAeo-as2n.n6Dtds3eMil.oaLnaoc-rTruiéeieas-nAtXieonnVnbtoadeiun’tmoeLbtoetjeeutt.iGss .mXMoVnaIbt,éilsleleslu,mxLuaeerscuBhxra.onAndzsve-emscdel'r’acamijeoeruustbpdlaeermibseirneotnndszuejoLduooèurréevnrfeti,nuDenmirjoeônnlet,

ciselé, ils cherchèrent à valoriser les matières les plus belles : cristal de roche, bois pétrifié,
jAasupXe,VcIoIrIneaslièncel,es,acredsooinbej,etasgraater…es et précieux ont toujours correspondu au goût des princes
européens, dont Marie-Antoinette.

SDoaunss lLe’sErnècgyncelsopdéedLieo,uDisidXeVroteet tLdo’uAisleXmVbeI,rtlecsonmsarccrheannt dusn-maretircclieeràs lp’agriastiee.nCs ’jeosutè«reunnteupnierôrrle
fdiénteerdmeminia-ntrtadnasnpsarleantceré»a,tisoanpdal’eotbtejedtse mcoounlteéusr lvuaxruieudxu. bAlavnec lla’iatjeouuxt mdeêlbérdoenzjeaudnoeréaufibnreumn,enet
cenisefolén,citlisonchdeercshaètreantspàarveanlocerisoenr dleisstimngautieèrdeesuxlescaptélugsorbieslle: sl’:agcaritsetaolrideentraolech(ea,ubpooilsi pléutrsifnieét,
ejatspde’u, nceorngaralinndee, starradnosilnuec,idaigtéa)te, …et l’agate occidentale plus obscure et d’une qualité parfois

moindre. Suivant l’apposition des tâches et des couleurs on relève aussi des agates onyx,
DœialnléseLs,’Ehnercbyocrloispééedsi…e, Diderot et d’Alembert consacrent un article à l’agate. C’est « une pierre
fine demi-transparente », sa palette de couleur varie du blanc laiteux mêlé de jaune au brun, et

Lenesfopnluctsioimn pdoerstanttrsancsopllaercetniocnenoenurdsissteinmguireendteuàxpcoastséégdoeriedses: lp’iaègcaetseeonriaegnatateleo(ranuéepsoldiepbluros nnzeet
edtordé’.uPnaermgriaenudxe, ntroaunsslcuicteidroitnés),leetjola’ialgliaetredoucRciodie,nAtanlgeepJloussepohbsAcurbeeret,t qdu’iuanue mquoamlietént pdaerfsooins
mdéociènsddreé.teSnauitv:an«tuln’eapcphoasrmitiaonntedceosuptâecdh’easgaetedoersiencotaullee[u…rs]odne froerlmèveeoavuaslesi; delelse easgtartiecsheomnyenxt,
œgairlnléies,dheeqrbuoartirseéecso…nsoles de genre arabesque, qui se terminent du haut par autant de têtes
d’aigles, qui semblent soutenir la coupe dans leurs becs.1 » De style arabesque, la monture de
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Cdéacbèisnedtétdeonraéitau: «chuânteecahuadremVanetresaciolulepse. d’agate orientale […] de forme ovale ; elle est richement
garnie de quatre consoles de genre arabesque, qui se terminent du haut par autant de têtes
d’aigles, qui semblent soutenir la coupe dans leurs becs.1 » De style arabesque, la monture de

cette coupe est très proche de notre paire. D’autres apparaissent chez le marchand Le Brun, le

financier Randon de Boisset, et chez la reine Marie-Antoinette pour son grand cabinet dit

Cabinet doré au château de Versailles.

1 Vente par l’expert A.-J. Paillet à Paris, le 2 mars 1786, lot 203.
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